Conférence sur la modernisation de la médecine du travail

 

L’Association Lacq Plus a organisé pour ses membres une conférence sur les modifications du suivi médical et sur la problématique des inaptitudes, dans le cadre du décret du 27 décembre 2016 relatif à la modernisation de la médecine du travail. De nombreux adhérents ont répondu présent à ce rendez- vous animé par Mme. Buisson-Valles (Médecin Inspecteur Régional du Travail à la DIRECCTE Nouvelle Aquitaine) et Mme. Colbianu (Directrice du PRISSM).

Retour sur le programme de cette après-midi :

15h00 – Accueil des participants autour d’un café / rencontre
15h30 – Conférence

Que devient la visite d’embauche ?

Disparu depuis le 1er janvier 2017 elle est remplacée par une « visite d’information et de prévention » dans les 3 mois suivant la prise de poste. Menée par un infirmier, elle donnera lieu à une attestation et non plus un certificat d’aptitude, et devra être renouvelée tous les 5 ans maximum.

Quelles sont les nouvelles périodicités de suivi de mes salariés ?

Deux situations sont envisagées : Le suivi médical classique, durant la période d’essai, au maximum 3 mois après l’arrivée du salarié dans l’entreprise. Le suivi médical périodique : selon une périodicité déterminée par le médecin du travail dans le cadre d’un protocole fixé par ce dernier.

Qu’est-ce qu’une VIP, qui la réalise et qu’est-ce qu’elle contient ?

Définition : Visite d’Information et de Prévention
La loi prévoit qu’une VIP est réalisée par le médecin du travail, un infirmier, un interne en médecine du travail ou un collaborateur médecin.
La VIP a notamment pour objet : d’interroger le salarié sur son état de santé ; de l’informer sur les risques éventuels auxquels l’expose son poste de travail ; de le sensibiliser sur les moyens de prévention à mettre en œuvre ; de s’assurer qu’il n’est pas atteint d’une a ection dangereuse pour les autres travailleurs ; d’identifier si son état de santé ou les risques auxquels il est exposé nécessitent une orientation vers le médecin du travail ; de l’informer sur les modalités de suivi de son état de santé par le service et sur la possibilité dont il dispose, de bénéficier d’une visite à sa demande avec le médecin du travail.

Quels sont les postes à risque et qui les détermine ?

Les postes présentant des risques particuliers sont ceux exposant les travailleurs : à l’amiante ; au plomb ; aux agents cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction ; aux agents biologiques ; aux rayonnements ionisants ; au risque hyperbare ; au risque de chute de hauteur lors des opérations de montage et de démontage d’échafaudages.

NOUVEAU : S’il le juge nécessaire, l’employeur peut complèter la liste des postes entrant dans les catégories mentionnées ci-dessus après avis du ou des médecins concernés et du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail ou, à défaut, des délégués du personnel s’ils existent. Cette liste est transmise au service de santé au travail, tenue à disposition du directeur régional des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi et des services de prévention des organismes de sécurité sociale et mise à jour tous les ans.

17h00- Echanges libres

 

 

Conférence organisés le 23 mai 2017 en Salle du conseil à la CCLO à Mourenx

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